La musculation est une tendance saine qui a pris son essor ces dernières années. Cette forme d’exercice utilise la résistance pour tonifier les muscles et améliorer la force et l’endurance. Vous pouvez utiliser des bandes de résistance, faire de l’isométrie et même de la plyométrie (entraînement au saut), mais la plupart des gens associent la musculation au fait de soulever des poids.
Si vous intégrez la musculation à votre programme de remise en forme, vous vous demandez peut-être si vous pouvez continuer à la pratiquer en toute sécurité pendant que vous essayez de concevoir un enfant ou si cette forme d’entraînement physique peut interférer avec votre fertilité. Les médecins s’accordent à dire qu’une activité physique régulière et modérée est bénéfique pour la fertilité. En plus de vous maintenir en bonne forme physique, une bonne séance d’entraînement est un excellent remède contre les facteurs de stress de la vie, et l’infertilité est stressante !
FAIRE DE L’EXERCICE TOUT EN ESSAYANT DE CONCEVOIR
La règle d’or en matière d’exercice physique et de fertilité est la suivante : Si vous vous entraîniez régulièrement auparavant, vous pouvez continuer à le faire. Si vous commencez un nouveau programme de remise en forme ou si vous n’avez jamais fait d’exercice avant d’essayer de concevoir, discutez de vos projets avec votre médecin.
Votre médecin peut vous recommander d’y aller doucement avec certaines routines d’entraînement pendant que vous suivez un traitement de fertilité. Selon le temps que vous consacrez à vos exercices de musculation et si vous devez soulever des charges lourdes, votre programme d’entraînement peut avoir un impact négatif sur votre capacité à concevoir un enfant.
COMMENT LA MUSCULATION VOUS AIDE DANS VOTRE PARCOURS DE FERTILITÉ
Une pratique régulière d’un exercice modéré (pas plus de cinq heures par semaine) est en fait exactement ce que le médecin a ordonné en matière de bien-être général. Il est très important de rester en bonne santé tout au long de votre parcours de fertilité. En fait, l’exercice modéré, associé à un régime alimentaire sain, améliore dans certains cas votre capacité à tomber enceinte.
De plus, l’exercice modéré :
- Réduit les risques de pathologies menaçant la grossesse, telles que l’éclampsie et le diabète gestationnel.
- Vous aide à maintenir un IMC sain ou un poids approuvé par votre médecin
- Tonifie les muscles et améliore la solidité des os, ce qui favorise une grossesse et un accouchement sains.
- La pratique régulière d’une activité physique modérée permet de réduire le risque de dépression et d’anxiété en offrant un exutoire sain au stress.
Et pour ajouter aux bienfaits de l’exercice, la musculation elle-même offre certainement de nombreux avantages supplémentaires :
- La musculation améliore la façon dont votre corps brûle les calories (efficacité métabolique).
- Il améliore votre équilibre, ce qui est très important au fur et à mesure que votre grossesse se développe.
- Il favorise la flexibilité et la mobilité.
- Améliore la confiance en soi, qui peut être mise à mal lorsque l’on est confrontée à l’infertilité.
- Cible la graisse abdominale, qui représente un risque important pour de nombreuses maladies chroniques.
- Développer la force et l’endurance, un grand avantage non seulement pour la grossesse et l’accouchement, mais aussi pour le reste de votre vie.
QUAND INTERROMPRE VOS SÉANCES D’ENTRAÎNEMENT
Votre médecin peut vous conseiller de freiner vos entraînements à certains moments de votre traitement de fertilité ou de votre cycle de fécondation in vitro, en particulier la semaine du prélèvement d’ovules. À ce moment du cycle, les ovaires gonflent sous l’effet du médicament stimulant et vous risquez de développer une torsion ovarienne.
La torsion ovarienne est une maladie rare dans laquelle l’ovaire se tord sur son ligament de soutien. Cela coupe l’approvisionnement en sang de l’ovaire déjà enflammé. Cette affection est extrêmement douloureuse et, bien que cela soit rare, une activité physique vigoureuse, telle qu’un entraînement à plein régime, peut exacerber le risque. Il est également conseillé d’éviter tout entraînement musculaire intense pendant les deux semaines d’attente qui suivent un transfert d’embryon par FIV.